|
21 mai 2025 |
09:39 |
|
Budget agricole européen et future PAC – les demandes de la FUGEA
Les négociations pour la PAC post 2027 ont commencé. Les défis sont immenses pour un secteur agricole européen qui enchaîne les crises, dénoncées lors des colères agricoles de l’hiver dernier 2024-2025 : disparation des agriculteurs et agricultrices, chocs climatiques et crises environnementales, dépendances subies à l’international… Aucun statu quo n'est possible face à ces défis en particulier celui du renouvellement des générations (rien qu’en Wallonie 8 000 fermes seront à remettre dans les prochaines années et seul un quart a des repreneurs identifiés). En première ligne, les agriculteurs et agricultrices savent qu'il faut adapter nos fermes pour absorber les chocs présents et futurs. La transition du modèle agricole et alimentaire est urgente est nécessaire.
|
Budget agricole europée
La politique agricole (PAC) doit y jouer un rôle central vu son impact sur le modèle agricole et le quotidien de nos fermes. Au cours des prochaines semaines, les décideurs européens vont se positionner sur le budget et sa structuration au travers des négociations du cadre financier pluriannuel pour la période 2028-2034. La commission publiera par la suite sa proposition de réforme pour la PAC post-2027. Pour la FUGEA, c’est une étape cruciale pour aboutir à une PAC capable de maintenir et installer un maximum d’agriculteurs et agricultrices, soutenir la transition de nos pratiques et l’autonomie de nos fermes, relocaliser les productions dans une logique de souveraineté alimentaire. Nos demandes sont les suivantes :
1. Une régulation des marchés pour des prix justes et stables
Pour la FUGEA, notre boussole est claire : miser sur la régulation des marchés pour assurer des prix justes et stables, constituant le socle du revenu des agriculteurs et agricultrices. Cela passera par réformer l’Organisation Commune des Marchés (OCM) en renforçant les mécanismes de régulation des prix et de maîtrise des volumes de production pour sortir de la volatilité des marchés.
2. Un budget fort et défini au niveau européen
Mais en complément, le soutien financier public demeure indispensable. C’est pourquoi, l’Union européenne doit conserver un budget fort pour la PAC, à la hauteur des enjeux et des besoins sur le terrain. Après deux programmations aux budgets rabotés et non indexé, il est inenvisageable que le prochain budget soit lui aussi réduit. Le budget de la PAC doit, a minima, suivre l’inflation des dernières années. En outre, La FUGEA s’oppose à l’approche visant à renationaliser un maximum le budget de la PAC (regroupement de la PAC avec d’autres programmes au sein d’un bloc de financements qui serait ensuite géré au niveau national via des plans nationaux).
3. Une distribution des aides mieux ciblée et plus juste
L’enjeu sera aussi d’utiliser cet argent de façon stratégique, avec un meilleur ciblage et une répartition plus juste des aides. Nous défendons i) un renforcement de la définition de l’agriculteur actif, ii) un ciblage des aides vers l’actif agricole via des logiques de plafond et de dégressivité ou de majoration sur les premiers hectares, iii) des soutiens pour la transition agroécologique (via un renforcement des éco-régimes ou le bio/maec), iv) des aides couplées pour les productions en difficultés, v) des aides à l’installation à la hauteur de l’enjeu du renouvellement des générations.
4. Une prévention des crises et une gestion mutualisée
Pour prévenir les risques et les chocs à venir, la FUGEA rappelle que la priorité est de rendre nos fermes plus résilientes. Aussi, nous rappelons que la régulation des marchés doit permettre de prévenir les crises économiques liées à la volatilité des prix. La réserve de crise pourrait ainsi être consacrée à la gestion des crises climatiques et sanitaires, en la dotant d’un budget fort et d’un fonctionnement rapide et coordonné au niveau européen par les pouvoirs publics. Pour la FUGEA, les assurances privées ou semi-privées ne sont pas le bon outil pour protéger un maximum de fermes.
Pour la FUGEA, seu
La politique agricole (PAC) doit y jouer un rôle central vu son impact sur le modèle agricole et le quotidien de nos fermes. Au cours des prochaines semaines, les décideurs européens vont se positionner sur le budget et sa structuration au travers des négociations du cadre financier pluriannuel pour la période 2028-2034. La commission publiera par la suite sa proposition de réforme pour la PAC post-2027. Pour la FUGEA, c’est une étape cruciale pour aboutir à une PAC capable de maintenir et installer un maximum d’agriculteurs et agricultrices, soutenir la transition de nos pratiques et l’autonomie de nos fermes, relocaliser les productions dans une logique de souveraineté alimentaire. Nos demandes sont les suivantes :
1. Une régulation des marchés pour des prix justes et stables
Pour la FUGEA, notre boussole est claire : miser sur la régulation des marchés pour assurer des prix justes et stables, constituant le socle du revenu des agriculteurs et agricultrices. Cela passera par réformer l’Organisation Commune des Marchés (OCM) en renforçant les mécanismes de régulation des prix et de maîtrise des volumes de production pour sortir de la volatilité des marchés.
2. Un budget fort et défini au niveau européen
Mais en complément, le soutien financier public demeure indispensable. C’est pourquoi, l’Union européenne doit conserver un budget fort pour la PAC, à la hauteur des enjeux et des besoins sur le terrain. Après deux programmations aux budgets rabotés et non indexé, il est inenvisageable que le prochain budget soit lui aussi réduit. Le budget de la PAC doit, a minima, suivre l’inflation des dernières années. En outre, La FUGEA s’oppose à l’approche visant à renationaliser un maximum le budget de la PAC (regroupement de la PAC avec d’autres programmes au sein d’un bloc de financements qui serait ensuite géré au niveau national via des plans nationaux).
3. Une distribution des aides mieux ciblée et plus juste
L’enjeu sera aussi d’utiliser cet argent de façon stratégique, avec un meilleur ciblage et une répartition plus juste des aides. Nous défendons i) un renforcement de la définition de l’agriculteur actif, ii) un ciblage des aides vers l’actif agricole via des logiques de plafond et de dégressivité ou de majoration sur les premiers hectares, iii) des soutiens pour la transition agroécologique (via un renforcement des éco-régimes ou le bio/maec), iv) des aides couplées pour les productions en difficultés, v) des aides à l’installation à la hauteur de l’enjeu du renouvellement des générations.
4. Une prévention des crises et une gestion mutualisée
Pour prévenir les risques et les chocs à venir, la FUGEA rappelle que la priorité est de rendre nos fermes plus résilientes. Aussi, nous rappelons que la régulation des marchés doit permettre de prévenir les crises économiques liées à la volatilité des prix. La réserve de crise pourrait ainsi être consacrée à la gestion des crises climatiques et sanitaires, en la dotant d’un budget fort et d’un fonctionnement rapide et coordonné au niveau européen par les pouvoirs publics. Pour la FUGEA, les assurances privées ou semi-privées ne sont pas le bon outil pour protéger un maximum de fermes.
Pour la FUGEA, seule une politique agricole européenne commune, forte et ambitieuse nous permettra de relever les enjeux d’aujourd’hui et demain. Nous appelons nos décideurs politiques à défendre un budget agricole fort et défini au niveau européen dans le cadre Aucun statu quo n'est possible face à ces défis en particulier celui du renouvellement des générations (rien qu’en Wallonie 8 000 fermes seront à remettre dans les prochaines années et seul un quart a des repreneurs identifiés). En première ligne, les agriculteurs et agricultrices savent qu'il faut adapter nos fermes pour absorber les chocs présents et futurs. La transition du modèle agricole et alimentaire est urgente est nécessaire.
La politique agricole (PAC) doit y jouer un rôle central vu son impact sur le modèle agricole et le quotidien de nos fermes. Au cours des prochaines semaines, les décideurs européens vont se positionner sur le budget et sa structuration au travers des négociations du cadre financier pluriannuel pour la période 2028-2034. La commission publiera par la suite sa proposition de réforme pour la PAC post-2027. Pour la FUGEA, c’est une étape cruciale pour aboutir à une PAC capable de maintenir et installer un maximum d’agriculteurs et agricultrices, soutenir la transition de nos pratiques et l’autonomie de nos fermes, relocaliser les productions dans une logique de souveraineté alimentaire. Nos demandes sont les suivantes :
1. Une régulation des marchés pour des prix justes et stables
Pour la FUGEA, notre boussole est claire : miser sur la régulation des marchés pour assurer des prix justes et stables, constituant le socle du revenu des agriculteurs et agricultrices. Cela passera par réformer l’Organisation Commune des Marchés (OCM) en renforçant les mécanismes de régulation des prix et de maîtrise des volumes de production pour sortir de la volatilité des marchés.
2. Un budget fort et défini au niveau européen
Mais en complément, le soutien financier public demeure indispensable. C’est pourquoi, l’Union européenne doit conserver un budget fort pour la PAC, à la hauteur des enjeux et des besoins sur le terrain. Après deux programmations aux budgets rabotés et non indexé, il est inenvisageable que le prochain budget soit lui aussi réduit. Le budget de la PAC doit, a minima, suivre l’inflation des dernières années. En outre, La FUGEA s’oppose à l’approche visant à renationaliser un maximum le budget de la PAC (regroupement de la PAC avec d’autres programmes au sein d’un bloc de financements qui serait ensuite géré au niveau national via des plans nationaux).
3. Une distribution des aides mieux ciblée et plus juste
L’enjeu sera aussi d’utiliser cet argent de façon stratégique, avec un meilleur ciblage et une répartition plus juste des aides. Nous défendons i) un renforcement de la définition de l’agriculteur actif, ii) un ciblage des aides vers l’actif agricole via des logiques de plafond et de dégressivité ou de majoration sur les premiers hectares, iii) des soutiens pour la transition agroécologique (via un renforcement des éco-régimes ou le bio/maec), iv) des aides couplées pour les productions en difficultés, v) des aides à l’installation à la hauteur de l’enjeu du renouvellement des générations.
4. Une prévention des crises et une gestion mutualisée
Pour prévenir les risques et les chocs à venir, la FUGEA rappelle que la priorité est de rendre nos fermes plus résilientes. Aussi, nous rappelons que la régulation des marchés doit permettre de prévenir les crises économiques liées à la volatilité des prix. La réserve de crise pourrait ainsi être consacrée à la gestion des crises climatiques et sanitaires, en la dotant d’un budget fort et d’un fonctionnement rapide et coordonné au niveau européen par les pouvoirs publics. Pour la FUGEA, les assurances privées ou semi-privées ne sont pas le bon outil pour protéger un maximum de fermes.
Pour la FUGEA, seule une politique agricole européenne commune, forte et ambitieuse nous permettra de relever les enjeux d’aujourd’hui et demain. Nous appelons nos décideurs politiques à défendre un budget agricole fort et défini au niveau européenAucun statu quo n'est possible face à ces défis en particulier celui du renouvellement des générations (rien qu’en Wallonie 8 000 fermes seront à remettre dans les prochaines années et seul un quart a des repreneurs identifiés). En première ligne, les agriculteurs et agricultrices savent qu'il faut adapter nos fermes pour absorber les chocs présents et futurs. La transition du modèle agricole et alimentaire est urgente est nécessaire.
La politique agricole (PAC) doit y jouer un rôle central vu son impact sur le modèle agricole et le quotidien de nos fermes. Au cours des prochaines semaines, les décideurs européens vont se positionner sur le budget et sa structuration au travers des négociations du cadre financier pluriannuel pour la période 2028-2034. La commission publiera par la suite sa proposition de réforme pour la PAC post-2027. Pour la FUGEA, c’est une étape cruciale pour aboutir à une PAC capable de maintenir et installer un maximum d’agriculteurs et agricultrices, soutenir la transition de nos pratiques et l’autonomie de nos fermes, relocaliser les productions dans une logique de souveraineté alimentaire. Nos demandes sont les suivantes :
1. Une régulation des marchés pour des prix justes et stables
Pour la FUGEA, notre boussole est claire : miser sur la régulation des marchés pour assurer des prix justes et stables, constituant le socle du revenu des agriculteurs et agricultrices. Cela passera par réformer l’Organisation Commune des Marchés (OCM) en renforçant les mécanismes de régulation des prix et de maîtrise des volumes de production pour sortir de la volatilité des marchés.
2. Un budget fort et défini au niveau européen
Mais en complément, le soutien financier public demeure indispensable. C’est pourquoi, l’Union européenne doit conserver un budget fort pour la PAC, à la hauteur des enjeux et des besoins sur le terrain. Après deux programmations aux budgets rabotés et non indexé, il est inenvisageable que le prochain budget soit lui aussi réduit. Le budget de la PAC doit, a minima, suivre l’inflation des dernières années. En outre, La FUGEA s’oppose à l’approche visant à renationaliser un maximum le budget de la PAC (regroupement de la PAC avec d’autres programmes au sein d’un bloc de financements qui serait ensuite géré au niveau national via des plans nationaux).
3. Une distribution des aides mieux ciblée et plus juste
L’enjeu sera aussi d’utiliser cet argent de façon stratégique, avec un meilleur ciblage et une répartition plus juste des aides. Nous défendons i) un renforcement de la définition de l’agriculteur actif, ii) un ciblage des aides vers l’actif agricole via des logiques de plafond et de dégressivité ou de majoration sur les premiers hectares, iii) des soutiens pour la transition agroécologique (via un renforcement des éco-régimes ou le bio/maec), iv) des aides couplées pour les productions en difficultés, v) des aides à l’installation à la hauteur de l’enjeu du renouvellement des générations.
4. Une prévention des crises et une gestion mutualisée
Pour prévenir les risques et les chocs à venir, la FUGEA rappelle que la priorité est de rendre nos fermes plus résilientes. Aussi, nous rappelons que la régulation des marchés doit permettre de prévenir les crises économiques liées à la volatilité des prix. La réserve de crise pourrait ainsi être consacrée à la gestion des crises climatiques et sanitaires, en la dotant d’un budget fort et d’un fonctionnement rapide et coordonné au niveau européen par les pouvoirs publics. Pour la FUGEA, les assurances privées ou semi-privées ne sont pas le bon outil pour protéger un maximum de fermes.
Pour la FUGEA, seulAucun statu quo n'est possible face à ces défis en particulier celui du renouvellement des générations (rien qu’en Wallonie 8 000 fermes seront à remettre dans les prochaines années et seul un quart a des repreneurs identifiés). En première ligne, les agriculteurs et agricultrices savent qu'il faut adapter nos fermes pour absorber les chocs présents et futurs. La transition du modèle agricole et alimentaire est urgente est nécessaire.
La politique agricole (PAC) doit y jouer un rôle central vu son impact sur le modèle agricole et le quotidien de nos fermes. Au cours des prochaines semaines, les décideurs européens vont se positionner sur le budget et sa structuration au travers des négociations du cadre financier pluriannuel pour la période 2028-2034. La commission publiera par la suite sa proposition de réforme pour la PAC post-2027. Pour la FUGEA, c’est une étape cruciale pour aboutir à une PAC capable de maintenir et installer un maximum d’agriculteurs et agricultrices, soutenir la transition de nos pratiques et l’autonomie de nos fermes, relocaliser les productions dans une logique de souveraineté alimentaire. Nos demandes sont les suivantes :
1. Une régulation des marchés pour des prix justes et stables
Pour la FUGEA, notre boussole est claire : miser sur la régulation des marchés pour assurer des prix justes et stables, constituant le socle du revenu des agriculteurs et agricultrices. Cela passera par réformer l’Organisation Commune des Marchés (OCM) en renforçant les mécanismes de régulation des prix et de maîtrise des volumes de production pour sortir de la volatilité des marchés.
2. Un budget fort et défini au niveau européen
Mais en complément, le soutien financier public demeure indispensable. C’est pourquoi, l’Union européenne doit conserver un budget fort pour la PAC, à la hauteur des enjeux et des besoins sur le terrain. Après deux programmations aux budgets rabotés et non indexé, il est inenvisageable que le prochain budget soit lui aussi réduit. Le budget de la PAC doit, a minima, suivre l’inflation des dernières années. En outre, La FUGEA s’oppose à l’approche visant à renationaliser un maximum le budget de la PAC (regroupement de la PAC avec d’autres programmes au sein d’un bloc de financements qui serait ensuite géré au niveau national via des plans nationaux).
3. Une distribution des aides mieux ciblée et plus juste
L’enjeu sera aussi d’utiliser cet argent de façon stratégique, avec un meilleur ciblage et une répartition plus juste des aides. Nous défendons i) un renforcement de la définition de l’agriculteur actif, ii) un ciblage des aides vers l’actif agricole via des logiques de plafond et de dégressivité ou de majoration sur les premiers hectares, iii) des soutiens pour la transition agroécologique (via un renforcement des éco-régimes ou le bio/maec), iv) des aides couplées pour les productions en difficultés, v) des aides à l’installation à la hauteur de l’enjeu du renouvellement des générations.
4. Une prévention des crises et une gestion mutualisée
Pour prévenir les risques et les chocs à venir, la FUGEA rappelle que la priorité est de rendre nos fermes plus résilientes. Aussi, nous rappelons que la régulation des marchés doit permettre de prévenir les crises économiques liées à la volatilité des prix. La réserve de crise pourrait ainsi être consacrée à la gestion des crises climatiques et sanitaires, en la dotant d’un budget fort et d’un fonctionnement rapide et coordonné au niveau européen par les pouvoirs publics. Pour la FUGEA, les assurances privées ou semi-privées ne sont pas le bon outil pour protéger un maximum de fermes.
Pour la FUGEA, seule une politique agricole européenne commune, forte et ambitieuse nous permettra de relever les enjeux d’aujourd’hui et demain. Nous appelons nos décideurs politiques à défendre un budget agricole fort et défini au niveau e
La politique agricole (PAC) doit y jouer un rôle central vu son impact sur le modèle agricole et le quotidien de nos fermes. Au cours des prochaines semaines, les décideurs européens vont se positionner sur le budget et sa structuration au travers des négociations du cadre financier pluriannuel pour la période 2028-2034. La commission publiera par la suite sa proposition de réforme pour la PAC post-2027. Pour la FUGEA, c’est une étape cruciale pour aboutir à une PAC capable de maintenir et installer un maximum d’agriculteurs et agricultrices, soutenir la transition de nos pratiques et l’autonomie de nos fermes, relocaliser les productions dans une logique de souveraineté alimentaire. Nos demandes sont les suivantes :
1. Une régulation des marchés pour des prix justes et stables
Pour la FUGEA, notre boussole est claire : miser sur la régulation des marchés pour assurer des prix justes et stables, constituant le socle du revenu des agriculteurs et agricultrices. Cela passera par réformer l’Organisation Commune des Marchés (OCM) en renforçant les mécanismes de régulation des prix et de maîtrise des volumes de production pour sortir de la volatilité des marchés.
2. Un budget fort et défini au niveau européen
Mais en complément, le soutien financier public demeure indispensable. C’est pourquoi, l’Union européenne doit conserver un budget fort pour la PAC, à la hauteur des enjeux et des besoins sur le terrain. Après deux programmations aux budgets rabotés et non indexé, il est inenvisageable que le prochain budget soit lui aussi réduit. Le budget de la PAC doit, a minima, suivre l’inflation des dernières années. En outre, La FUGEA s’oppose à l’approche visant à renationaliser un maximum le budget de la PAC (regroupement de la PAC avec d’autres programmes au sein d’un bloc de financements qui serait ensuite géré au niveau national via des plans nationaux).
3. Une distribution des aides mieux ciblée et plus juste
L’enjeu sera aussi d’utiliser cet argent de façon stratégique, avec un meilleur ciblage et une répartition plus juste des aides. Nous défendons i) un renforcement de la définition de l’agriculteur actif, ii) un ciblage des aides vers l’actif agricole via des logiques de plafond et de dégressivité ou de majoration sur les premiers hectares, iii) des soutiens pour la transition agroécologique (via un renforcement des éco-régimes ou le bio/maec), iv) des aides couplées pour les productions en difficultés, v) des aides à l’installation à la hauteur de l’enjeu du renouvellement des générations.
4. Une prévention des crises et une gestion mutualisée
Pour prévenir les risques et les chocs à venir, la FUGEA rappelle que la priorité est de rendre nos fermes plus résilientes. Aussi, nous rappelons que la régulation des marchés doit permettre de prévenir les crises économiques liées à la volatilité des prix. La réserve de crise pourrait ainsi être consacrée à la gestion des crises climatiques et sanitaires, en la dotant d’un budget fort et d’un fonctionnement rapide et coordonné au niveau européen par les pouvoirs publics. Pour la FUGEA, les assurances privées ou semi-privées ne sont pas le bon outil pour protéger un maximum de fermes.
Pour la FUGEA, seule une politique agricole européenne commune, forte et ambitieuse nous permettra de relever les enjeux d’aujourd’hui et demain. Nous appelons nos décideurs politiques à défendre un budget agricole fort et défini a
La politique agricole (PAC) doit y jouer un rôle central vu son impact sur le modèle agricole et le quotidien de nos fermes. Au cours des prochaines semaines, les décideurs européens vont se positionner sur le budget et sa structuration au travers des négociations du cadre financier pluriannuel pour la période 2028-2034. La commission publiera par la suite sa proposition de réforme pour la PAC post-2027. Pour la FUGEA, c’est une étape cruciale pour aboutir à une PAC capable de maintenir et installer un maximum d’agriculteurs et agricultrices, soutenir la transition de nos pratiques et l’autonomie de nos fermes, relocaliser les productions dans une logique de souveraineté alimentaire. Nos demandes sont les suivantes :
1. Une régulation des marchés pour des prix justes et stables
Pour la FUGEA, notre boussole est claire : miser sur la régulation des marchés pour assurer des prix justes et stables, constituant le socle du revenu des agriculteurs et agricultrices. Cela passera par réformer l’Organisation Commune des Marchés (OCM) en renforçant les mécanismes de régulation des prix et de maîtrise des volumes de production pour sortir de la volatilité des marchés.
2. Un budget fort et défini au niveau européen
Mais en complément, le soutien financier public demeure indispensable. C’est pourquoi, l’Union européenne doit conserver un budget fort pour la PAC, à la hauteur des enjeux et des besoins sur le terrain. Après deux programmations aux budgets rabotés et non indexé, il est inenvisageable que le prochain budget soit lui aussi réduit. Le budget de la PAC doit, a minima, suivre l’inflation des dernières années. En outre, La FUGEA s’oppose à l’approche visant à renationaliser un maximum le budget de la PAC (regroupement de la PAC avec d’autres programmes au sein d’un bloc de financements qui serait ensuite géré au niveau national via des plans nationaux).
3. Une distribution des aides mieux ciblée et plus juste
L’enjeu sera aussi d’utiliser cet argent de façon stratégique, avec un meilleur ciblage et une répartition plus juste des aides. Nous défendons i) un renforcement de la définition de l’agriculteur actif, ii) un ciblage des aides vers l’actif agricole via des logiques de plafond et de dégressivité ou de majoration sur les premiers hectares, iii) des soutiens pour la transition agroécologique (via un renforcement des éco-régimes ou le bio/maec), iv) des aides couplées pour les productions en difficultés, v) des aides à l’installation à la hauteur de l’enjeu du renouvellement des générations.
4. Une prévention des crises et une gestion mutualisée
Pour prévenir les risques et les chocs à venir, la FUGEA rappelle que la priorité est de rendre nos fermes plus résilientes. Aussi, nous rappelons que la régulation des marchés doit permettre de prévenir les crises économiques liées à la volatilité des prix. La réserve de crise pourrait ainsi être consacrée à la gestion des crises climatiques et sanitaires, en la dotant d’un budget fort et d’un fonctionnement rapide et coordonné au niveau européen par les pouvoirs publics. Pour la FUGEA, les assurances privées ou semi-privées ne sont pas le bon outil pour protéger un maximum de fermes.
Pour la FUGEA, seule une politique agricole européenne commune, forte et ambitieuse nous permettra de relever les enjeux d’aujourd’hui et demain. Nous appelons nos décideurs politiques à défendre un budget agricole fort et défini au niveau européen
|
La politique agricole (PAC) doit y jouer un rôle central vu son impact sur le modèle agricole et le quotidien de nos fermes. Au cours des prochaines semaines, les décideurs européens vont se positionner sur le budget et sa structuration au travers des négociations du cadre financier pluriannuel pour la période 2028-2034. La commission publiera par la suite sa proposition de réforme pour la PAC post-2027. Pour la FUGEA, c’est une étape cruciale pour aboutir à une PAC capable de maintenir et installer un maximum d’agriculteurs et agricultrices, soutenir la transition de nos pratiques et l’autonomie de nos fermes, relocaliser les productions dans une logique de souveraineté alimentaire. Nos demandes sont les suivantes :
1. Une régulation des marchés pour des prix justes et stables
Pour la FUGEA, notre boussole est claire : miser sur la régulation des marchés pour assurer des prix justes et stables, constituant le socle du revenu des agriculteurs et agricultrices. Cela passera par réformer l’Organisation Commune des Marchés (OCM) en renforçant les mécanismes de régulation des prix et de maîtrise des volumes de production pour sortir de la volatilité des marchés.
2. Un budget fort et défini au niveau européen
Mais en complément, le soutien financier public demeure indispensable. C’est pourquoi, l’Union européenne doit conserver un budget fort pour la PAC, à la hauteur des enjeux et des besoins sur le terrain. Après deux programmations aux budgets rabotés et non indexé, il est inenvisageable que le prochain budget soit lui aussi réduit. Le budget de la PAC doit, a minima, suivre l’inflation des dernières années. En outre, La FUGEA s’oppose à l’approche visant à renationaliser un maximum le budget de la PAC (regroupement de la PAC avec d’autres programmes au sein d’un bloc de financements qui serait ensuite géré au niveau national via des plans nationaux).
3. Une distribution des aides mieux ciblée et plus juste
L’enjeu sera aussi d’utiliser cet argent de façon stratégique, avec un meilleur ciblage et une répartition plus juste des aides. Nous défendons i) un renforcement de la définition de l’agriculteur actif, ii) un ciblage des aides vers l’actif agricole via des logiques de plafond et de dégressivité ou de majoration sur les premiers hectares, iii) des soutiens pour la transition agroécologique (via un renforcement des éco-régimes ou le bio/maec), iv) des aides couplées pour les productions en difficultés, v) des aides à l’installation à la hauteur de l’enjeu du renouvellement des générations.
4. Une prévention des crises et une gestion mutualisée
Pour prévenir les risques et les chocs à venir, la FUGEA rappelle que la priorité est de rendre nos fermes plus résilientes. Aussi, nous rappelons que la régulation des marchés doit permettre de prévenir les crises économiques liées à la volatilité des prix. La réserve de crise pourrait ainsi être consacrée à la gestion des crises climatiques et sanitaires, en la dotant d’un budget fort et d’un fonctionnement rapide et coordonné au niveau européen par les pouvoirs publics. Pour la FUGEA, les assurances privées ou semi-privées ne sont pas le bon outil pour protéger un maximum de fermes.
Pour la FUGEA, seule une politique agricole européenne commune, forte et ambitieuse nous permettra de relever les enjeux d’aujourd’hui et demain. Nous appelons nos décideurs politiques à défendre un budget agricole fort et défini au niveau européen dans le cadre des discussions sur le cadre financier pluriannuel. Par la suite, nous attendons des actes concrets pour une PAC post-2027 misant sur la régulation des marchés et avec une distribution des aides mieux ciblée et plus juste.
|
|
|
|
|
|
dans le cadre des discussions sur le cadre financier pluriannuel. Par la suite, nous attendons des actes concrets pour une PAC post-2027 misant sur la régulation des marchés et avec une distribution des aides mieux ciblée et plus juste.
u niveau européen dans le cadre des discussions sur le cadre financier pluriannuel. Par la suite, nous attendons des actes concrets pour une PAC post-2027 misant sur la régulation des marchés et avec une distribution des aides mieux ciblée et plus juste.
uropéen dans le cadre des discussions sur le cadre financier pluriannuel. Par la suite, nous attendons des actes concrets pour une PAC post-2027 misant sur la régulation des marchés et avec une distribution des aides mieux ciblée et plus juste.
e une politique agricole européenne commune, forte et ambitieuse nous permettra de relever les enjeux d’aujourd’hui et demain. Nous appelons nos décideurs politiques à défendre un budget agricole fort et défini au niveau européen dans le cadre des discussions sur le cadre financier pluriannuel. Par la suite, nous attendons des actes concrets pour une PAC post-2027 misant sur la régulation des marchés et avec une distribution des aides mieux ciblée et plus juste.
dans le cadre des discussions sur le cadre financier pluriannuel. Par la suite, nous attendons des actes concrets pour une PAC post-2027 misant sur la régulation des marchés et avec une distribution des aides mieux ciblée et plus juste.
des discussions sur le cadre financier pluriannuel. Par la suite, nous attendons des actes concrets pour une PAC post-2027 misant sur la régulation des marchés et avec une distribution des aides mieux ciblée et plus juste.
le une politique agricole européenne commune, forte et ambitieuse nous permettra de relever les enjeux d’aujourd’hui et demain. Nous appelons nos décideurs politiques à défendre un budget agricole fort et défini au niveau européen dans le cadre des discussions sur le cadre financier pluriannuel. Par la suite, nous attendons des actes concrets pour une PAC post-2027 misant sur la régulation des marchés et avec une distribution des aides mieux ciblée et plus juste.
n et future PAC – les demandes de la FUGEA
|
|
|
|